Dans “Comment dire”, Pascal Monge – comédien et metteur en scène, président de l’Association de la régie théâtrale – rend hommage à la fin de la Seconde guerre mondiale, il y a quatre-vingts ans, au moyen de trois témoignages liés à la capitulation de l’Allemagne nazie.
Les quatre Lettres à un ami allemand, écrites sous l’Occupation et destinées à des publications clandestines, expriment déjà la doctrine de La peste et de L’homme révolté. Elles se placent sous l’invocation de Senancour qui, en une formule saisissante, avait résumé la philosophie de la révolte : « L’homme est périssable. Il se peut ; mais périssons en résistant, et si le néant nous est réservé, ne faisons pas que ce soit une justice ! »
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La deuxième lecture est celle de Des vivants et des morts, de Constantin Simonov.
Né en Russie à Saint-Pétersbourg en 1915, mort à Moscou en 1979, Constantin Mikhaïlovitch Simonov était poète, écrivain et journaliste, auteur de poèmes historiques et patriotiques. Pendant la Seconde guerre mondiale, il est correspondant au front. De cette période datent plusieurs poèmes et son roman Les jours et les nuits de Stalingrad (1943-1944).
C’est de son dernier roman Les vivants et les morts que sont extraits ces passages choisis par Pascal Monge sur la bataille de Moscou au début de la seconde guerre mondiale de septembre à novembre 1941.
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La troisième et dernière lecture de cet hommage est celle de L’épopée du Normandie-Niemen, de Roland de La Poype. Ecoutez-la en direct le 13 mai 2025 à 13 h sur fréquence Protestante, 100.7 FM et DAB+, et sur frequenceprotestante.com
Après avoir entendu l’appel du Général de Gaulle le 18 juin 1940, Roland de La Poype, 20 ans, pilote de chasse français surnommé “le Marquis”, décide de rejoindre le général à Londres, ce qui a pour conséquence son immédiate condamnation à mort par le gouvernement de Vichy.
Il accepte sans hésiter, au cours de l’été 1942, d’intégrer le groupe de chasse « Normandie » mis sur pied par De Gaulle pour combattre l’Allemagne nazie aux côtés de l’Armée Rouge. Quinze pilotes français et quarante-cinq mécaniciens formeront l’escadrille « Normandie-Niemen », qui deviendra le symbole de l’amitié franco-soviétique. En mai 1944, ils seront près de soixante pilotes, accompagnés de plus de trois cents mécaniciens soviétiques. Un lourd tribut sera payé : la moitié de l’effectif des pilotes disparaitra au combat.
Roland de La Poype, décédé en 2012, a laissé un témoignage sous la forme d’un livre : L’Épopée du Normandie-Niemen, dont Pascal Monge lit trois extraits, datant du 15 juillet au 9 décembre 1944.
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